vendredi 6 avril 2012

Les prix alimentaires ont augmenté de 5,1 % en 2011

* Partout dans le monde, les prix des denrées alimentaires augmentent sans cesse à un point tel que d'un mois à l'autre, nous ne pouvons que constater de moins en moins d'articles dans nos paniers d'épicerie et surtout, de moins en moins de produits santé.   Les prix augmentent et en plus, les quantités diminuent.  Avec le prix de l'essence qui vient de franchir un niveau record et avec les prévisions de nouvelles augmentations à prévoir pour les prochaines semaines, nos choix alimentaires seront encore plus limités.  Si un conflit militaire devait se produire avec l'Iran, les prix du pétrole exploseraient (sans jeu de mot!) et nous pourrions alors revivre une crise alimentaire comme ce fut le cas dans les années 30...

"Durant l'été, elle [la fourmi] prépare sa nourriture, au temps de la moisson, elle amasse ses provisions."  Proverbes 6:8

Les prix alimentaires de produits de marques nationales ont augmenté de 5,1 % entre janvier 2011 et janvier 2012, indique mardi dans un communiqué l'association de consommateurs CLCV, qui a procédé à des relevés de prix de 28 produits dans toute la France.

L'association relève aussi que "Le panier des essentiels" - opération lancée en avril 2011 afin de permettre aux consommateurs de repérer facilement les produits les moins chers - "a pratiquement été abandonné par la grande distribution". "Dans 59 % des 214 magasins enquêtés, aucune signalétique ne permettait aux consommateurs d'identifier ces produits", indique l'association. L'enquête, qui porte sur des supermarchés, hypermarchés et supérettes, montre que, sur l'année, les supermarchés ont connu une inflation plus marquée que les hypermarchés (+ 6,7 % contre + 4,7 %).

Le café très touché

Par type de produit, les principales augmentations ont touché le café (+ 20 % à 22 % selon les références), les céréales du petit déjeuner (+ 6 à + 10 %) et le chocolat (+ 3 à + 8 %). Selon les professionnels, ces augmentations de prix s'expliquent par les hausses des matières premières agricoles enregistrées en 2010 et 2011 et "un recul des cours mondiaux reste peu probable dans les mois à venir", note la CLCV.

L'association rappelle que l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) estime, dans son dernier bulletin, que du côté des céréales les prix devraient "se tasser légèrement tout en demeurant à des niveaux historiquement élevés". En conséquence, la CLCV demande "une plus grande transparence sur la formation des prix" et que l'Observatoire des prix et des marges "s'intéresse aux marges nettes afin d'analyser le partage de la valeur ajoutée au long des filières".

28 produits testés seulement

Elle appelle également les pouvoirs publics à stimuler la concurrence dans la grande distribution et à maintenir une TVA réduite sur les produits alimentaires. Répondant à cette enquête, Frédéric Lefebvre, secrétaire d'État chargé de la Consommation, "nuance les résultats", dans un communiqué.

Pour lui, "l'augmentation de 5,1 % relevée dans cette étude reflète de manière insuffisante la réalité de l'augmentation des prix", car "à la différence de la méthodologie utilisée par l'Insee, le panier des consommateurs de la CLCV n'est pas suffisamment représentatif de la consommation des ménages français". Les relevés de prix effectués portent en effet sur 28 produits contre 160 000 pour l'Insee dont les derniers chiffres font état d'une hausse de 3,8 % entre février 2011 et février 2012, rappelle-t-il.

Pour autant, Frédéric Lefebvre a souligné que "le gouvernement partageait totalement l'objectif de renforcement de la transparence et de la concurrence souhaité par la CLCV". Et, concernant l'appel de la CLCV pour maintenir la TVA réduite sur les produits alimentaires, il "a rappelé que c'est bien le choix qui a été fait par le président de la République et qu'il n'était aucunement question de revenir dessus".

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